Dans un match où les deux équipes auront eu leur temps forts, Manchester City est allé chercher un nul à Bernabéu au terme d'une demi-finale aller intense à défaut d'être sublime (1-1). Entre les deux géants, tout reste à faire. Mais la prestation du soir nous en apprend sans doute plus sur les Merengues que sur les Citizens. Notre antisèche.

Le monde à l'envers : ce mardi, le Real Madrid et Manchester City ont marqué au moment où leur sort semblait presque réglé, presque perdu. Après vingt-cinq minutes d'une noyade totale, la troupe de Carlo Ancelotti a su piquer sur une action dont elle a le secret. Avant cela, il n'y avait que les Mancuniens sur la pelouse, impressionnants dans le pressing et les duels. Après cela, en revanche, City fut sonné par ce scénario qui semblait encore lui fuir. En deuxième période, Madrid s'est montré bien plus inspiré et bien plus entreprenant. Mais, comme s'il fallait qu'il soit puni de sa réussite passée, c'est dans un temps-fort que Kevin de Bruyne a frappé.

Mené (4-1) au Groupama Stadium, où Elye Wahi a inscrit un quadruplé, Lyon, dans les cordes, a trouvé les ressources pour s'imposer au terme d'un match fou. Soutenu par Bradley Barcola, Alexandre Lacazette (quadruplé) permet à l'OL de reprendre de la confiance et de rester dans la course à l'Europe.

Deux quadruplés dans un même match de Ligue 1, un première depuis près de 50 ans

Comme l'écrit Opta, c'est la deuxième fois sur les 75 dernières années en Ligue 1 que les deux équipes ont un joueur qui a marqué au moins quatre buts, après Reims-Monaco (8-4) en mai 1974 (quintuplé de Bianchi pour Reims, quadruplé d' Onnis pour Monaco).

Le RCL s'est imposé face à Marseille dans le choc de la 34e journée de Ligue 1 (2-1), samedi, et double son adversaire du soir au classement. Les Lensois seront en Coupe d'Europe l'an prochain.

Une victoire en patron, et la Ligue des champions plus que jamais en ligne de mire. Le RC Lens s'est imposé face à l'Olympique de Marseille (2-1), samedi 6 mai, sur sa pelouse de Bollaert-Delelis, et chipe la place de dauphin du PSG à son adversaire du soir. Assurés avant la rencontre d'être européens l'année prochaine suite à la défaite de Rennes face à Nice (2-1), les Artésiens ont fêté avec la manière leur retour en Coupe d'Europe après une parenthèse de 15 ans.

D"une reprise lointaine, domaine où il excelle, Seko Fofana est d'abord venu fusiller Pau Lopez de l'extérieur de la surface (1-0, 42e) après un but refusé à Alexis Sanchez pour une faute sur Kévin Danso (8e). Alors que l'OM, avec son intensité chère au jeu d'Igor Tudor, poussait fort pour revenir en deuxième période, Loïs Openda est venu calmer les ardeurs phocéennes à la réception d'un centre de Przemysław Frankowski (2-0, 60e) pour inscrire son 19e but de la saison. Le but de l'espoir de l'entrant Dimitri Payet en fin de match (2-1, 88e), son premier depuis plus de quatre mois, n'y a rien a changé.

Avec une 15e victoire en 17 matchs dans son antre cette saison, le RCL réalise une excellente opération en mettant une grande pression sur le PSG, désormais à portée de tir puisque les Parisiens, qui affrontent Troyes dimanche (21h), ne sont plus provisoirement qu'à trois points. Avec un calendrier abordable lors des quatre derniers matchs (Reims, Lorient, Ajaccio et Auxerre), Lens a toutes les armes pour s'assurer une qualifcation directe en Ligue des champions, et sera en embuscade pour coiffer un triste PSG au poteau pour un titre de champion qui devient ce samedi plus près qu'il n'a jamais été.

La 20e couronne est là ! Grâce à un doublé de Rodrygo, le Real Madrid a maîtrisé Osasuna 2-1 et a remporté samedi à Séville la 20e Coupe du Roi de son histoire, neuf ans après son dernier titre dans la compétition, en 2014. Le jeune joyau brésilien du Real a dû s'illustrer à deux reprises pour donner l'avantage aux siens.

Il a ouvert la marque dès la 2e minute, sur le premier ballon d'attaque des Merengues, à la conclusion d'une percée de Vinicius sur l'aile gauche. Puis après l'égalisation signée Lucas Torro d'une demi-volée du droit au retour des vestiaires (58e), Rodrygo a hérité d'un ballon chanceux, après une frappe de Toni Kroos déviée par la défense navarraise, qu'il lui a suffi de piquer par-dessus Sergio Herrera pour assurer le sacre au Real. L'Espagne, avant l'Europe ? Trois jours avant leur demi-finale aller de Ligue des champions contre Manchester City, les hommes de Carlo Ancelotti, champions d'Europe et d'Espagne en titre, ont remporté leur premier trophée de la saison au meilleur des moments, juste avant le sprint final vers le sacre continental.

Survoltés dès l'entame, les joueurs de la «Maison blanche» ont trouvé la faille dès 106 secondes de jeu, marquant l'un des buts les plus rapides de l'histoire des finales de la Coupe du Roi. Très utilisé cette saison (50 matches, 35 comme titulaire), Rodrygo, 22 ans, a encore une fois montré son importance dans le groupe merengue, parfait soutien des superstars Karim Benzema et de son compatriote Vinicius (à l'origine des deux buts depuis son aile gauche) dans le trident offensif du Real. Il cumule désormais 16 buts et 11 passes décisives cette saison, toutes compétitions confondues. Remplacé par Marco Asensio à la 89e, Rodrygo a été ovationné par la moitié du stade de la Cartuja, vêtue de blanc.

Avec le point du match nul glané contre l'Udinese (1-1), le club napolitain a remporté son troisième Scudetto après ceux de la grande époque de Diego Maradona en 1987 et 1990.

Un petit point qui suffit au bonheur des Napolitains ! Après son match nul ce jeudi sur la pelouse de l'Udinese (1-1), Naples a décroché le troisième titre de champion d'Italie de son histoire après les deux premiers glanés à l'époque de Diego Maradona en 1987 et 1990. L'Udinese (12e) a ouvert la marque par Sandi Lovric (13e) puis Victor Osimhen a égalisé (52e), inscrivant son 22e but de la saison en Serie A, celui du titre.

Le Napoli égale le record de précocité d'un champion codétenu par la Juventus (2019), l'Inter Milan (2007), la Fiorentina (1956) et le Torino (1948). Depuis 22 ans, le titre de champion en Italie était monopolisé par trois clubs du Nord : la Juventus Turin, l'Inter Milan et l'AC Milan.

Buteur lors du succès des siens face à West Ham (3-0) pour la 28e journée de Premier League, l’attaquant de Manchester City Erling Haaland a battu le record de buts inscrits lors d’une saison en championnat (35). Stratosphérique.

Il fait tomber les records les uns après les autres, dès sa première saison en Angleterre. Déjà meilleur buteur de l'histoire de la Premier League sur une saison à 38 matchs (33 buts), Erling Haaland a battu, mercredi 3 mai, le record absolu de buts sur un exercice de Premier League depuis la création du championnat, en 1992. Contre West Ham (3-0), l'attaquant de Manchester City a inscrit sa 35e réalisation à la 70e minute de jeu, sur un ballon piqué du pied gauche, dans un match en retard de la 28e journée.

Il dépasse ainsi Andy Cole et Alan Shearer, qui s'étaient arrêtés à 34 buts avec Newcastle en 1993-94 pour le premier et Blackburn la saison suivante pour le second. L'élite du football anglais comptait alors 22 équipes, soit 42 journées. Il lui reste désormais 5 matchs pour égaler ou dépasser le record de 41 buts en première division anglaise de Jimmy Greaves, avec Chelsea en 1960-1961 (sur une saison à 42 matchs).

Le FC Nantes affrontait le Toulouse FC en finale de la Coupe de France ce samedi 29 avril. Une rencontre cauchemardesque pour les Nantais assommés dès le début de match.

En surclassant une faible équipe de Nantes (5-1), le Toulouse FC décroche ce samedi 29 avril la Coupe de France de football, devant un Stade de France à guichets fermés. Les Toulousains n'avaient plus remporté le trophée depuis 1957. Ils ont crucifié les Canaris dès le début du match, avec un doublé de Costa après seulement dix minutes de jeu. Aucun joueur n'avait inscrit deux buts aussi rapidement dans une finale de Coupe de France.

Et comme un symbole, la plus grosse défaite en finale de la Coupe de France a été subie par le FC Nantes, c'était en 1970 contre Saint-Étienne (5-0).

Les joueurs de Philippe Montanier ont dominé de la tête et des épaules la première période, maîtrisant les débats dans tous les secteurs du jeu. Et après le 2-0 infligé dès le début de la rencontre, Thijs Dallinga a atomisé les faibles espoirs nantais, en inscrivant lui aussi un doublé, à la 23e minute puis à la 31e minute (4-0). Tenants du titre, les Canaris sont passés complètement à côté de leur première mi-temps.

Au retour des vestiaires, le FC Nantes a essayé de se remettre en ordre de marche, mais les Canaris ont eu du mal à se montrer dangereux. Ils ont finalement réussi à réduire le score sur penalty à la 75e minute de jeu, par l'intermédiaire de Ludovic Blas (4-1). Mais les Toulousains ont rapidement éteint toute volonté de rébellion des joueurs d'Antoine Kombouaré, grâce une magnifique frappe de Zakaria Aboukhlal à la 79e minute (5-1).

La Juventus pourrait s'en sortir. Le Collège de garantie du Comité olympique italien devrait a estimé que la pénalité de 15 points en raison de transferts douteux devrait être "réévaluée". Une levée de sanction qui permettrait à la Juventus de remonter à la 3e place.

Les 15 points de pénalité infligés à la Juventus Turin dans le championnat italien en raison de transferts douteux ont été suspendus jeudi par le Collège de garantie du Comité olympique italien (Coni), qui a estimé que la sanction devait être réévaluée. La Juve récupère donc, au moins provisoirement, ses 15 points et remonte à la troisième place du Championnat d'Italie, dans l'attente d'un nouveau jugement de la cour d'appel de la Fédération italienne de football, selon cette décision rendue au lendemain de l'examen du recours du club turinois qui demandait une annulation pure et simple de la sanction.

Dans sa décision, le Comité de garantie, plus haut degré de la justice sportive en Italie, a indiqué avoir admis le recours de la Juve contre cette pénalité tout en renvoyant le cas à la Fédération "pour qu'elle revoie ses évaluations". Cette décision ouvre la voie à une éventuelle réduction du nombre de points dont pourrait être finalement sanctionnée la Juve, selon plusieurs médias italiens.

Le cauchemar du football français en Coupe d'Europe ne s'arrête pas ! Dernier club qualifié, l'OGC Nice avait de l'espoir à l'occasion de son quart de finale retour de la Ligue Europa Conférence face au FC Bâle. Après le nul de l'aller 2-2 en Suisse, l'équation était simple, il fallait s'imposer pour se qualifier. Et tout avait parfaitement commencé quand Laborde ouvrait la marque après seulement 10 minutes de jeu dans une Allianz Riviera en feu (10e, 1-0).

Devant à la pause, les Aiglons n'ont cessé de reculer en seconde période, et à force de subir, ils ont fini par craquer. À quatre minutes de la fin, c'est l'ancien parisien Jean-Kevin Augustin qui a trouvé la faille pour égaliser et arracher la prolongation (86e, 1-1). Remotivés, les Helvètes ont tout de suite fait la différence au début de la prolongation sur une tête d'Adams Nuhu (98e, 2-1). Malgré plusieurs opportunités dans les dernières minutes, l'OGC Nice s'incline 2-1 à domicile et quitte donc la Ligue Europa Conférence au stade des quarts de finale. Tous les clubs français sont éliminés.

Après leur succès probant face à la Colombie vendredi dernier, les Bleues d'Hervé Renard ont confirmé face aux les championnes olympiques canadiennes ce mardi soir ! Une victoire 2-1 où de nombreuses joueuses ont brillé. En point d'orgue, Delphine Cascarino a montré tout son talent lors de cette victoire.

Hervé Renard se félicite de "neuf jours fantastiques" de stage

Victorieux de ses deux premiers matchs à la tête de l'équipe de France féminine, Hervé Renard continue de trouver ses marques. Le sélectionneur a quand même savouré le contenu du stage avec les Bleues.

"C'était neuf jours fantastiques. Je ne peux pas dire mieux. Je pense que je l'ai assez répété, a lancé le sélectionneur tricolore en conférence de presse après la victoire face au Canada (2-1). Quand vous avez des joueurs qui sont disciplinées, attentives et très rigoureuses dans le travail, c'est que du bonheur pour un entraîneur. Et elles ont démontré en plus qu'elles étaient capables, face à des adversaires de grande qualité, d'être au niveau et même plus. Donc voilà, c'était neuf jours très très bons. Maintenant il va falloir bien suivre la fin du championnat parce que la concurrence va être rude."