Salzbourg donne des ailes au PSG. Deux semaines après être tombé à Munich, battu par le Bayern (1-0) , sa troisième défaite en cinq matchs de Ligue des champions cette saison, le club de la capitale se devait de réagir au plus vite. C'est ce qu'il a fait, mardi 10 décembre, à la Red Bull Arena. Alors qu'il leur faut au moins deux victoires, soit six points, pour ne pas prendre la porte à l'issue la phase de ligue, un camouflet qui serait inédit sous pavillon qatari, les hommes de Luis Enrique ont fait la moitié du chemin, en allant battre le vice-champion d'Autriche (0-3). Une victoire derrière laquelle ils couraient depuis le 18 septembre (1-0 face à Gérone ) sur la scène européenne.

En dépit de l'absence d'Ousmane Dembélé, suspendu, Paris a tout de suite pris la rencontre en main. D'abord maladroits, à l'image de Gonçalo Ramos (10ᵉ et 24ᵉ), Kang-in Lee (11ᵉ) ou Bradley Barcola (29ᵉ), faisant craindre un remake du scénario de la déroute contre l'Atlético de Madrid (0-1) au Parc des Princes, les champions de France ont finalement vu leur persévérance payer. À la demi-heure de jeu, Gonçalo Ramos les a libérés en marquant de près (30ᵉ, 0-1).

Et puis, après l'ouverture du score, le PSG, comme trop souvent, a ronronné. Dix minutes avant la pause, dix autres après, laissant en vie une piètre équipe de Salzbourg, laminée par le Sparta Prague (3-0), Brest (0-4) et le Bayer Leverkusen (5-0). Il a fallu attendre l'entrée en jeu de Désiré Doué (67ᵉ) pour voir enfin Paris prendre le large au tableau d'affichage. Décalé sur la gauche par Barcola, il a adressé une passe en pivot à Nuno Mendes, qui a transpercé d'une frappe sourde le but de Schlager (72ᵉ, 0-2). L'ancien Rennais a ensuite conclu un joli mouvement collectif, en reprenant en pleine lucarne une passe d'Achraf Hakimi (85ᵉ, 0-3).

Le Stade Brestois a encore poursuivi sa belle campagne en Ligue des champions en s'imposant ce mardi à domicile contre le PSV Eindhoven (1-0), lors de la 6e journée de la phase de ligue. Grâce à un but de Julien Le Cardinal, le club breton, diminué par les absences, signe sa quatrième victoire pour s'installer à la 5e place avec 13 points et ainsi s'assurer de continuer l'aventure en C1.

Brest, c’est complétement fou. Au terme d’un match généreux et héroïque, surtout en deuxième période, les hommes d’Éric Roy ont obtenu une quatrième victoire en six journées de Ligue des champions (1-0). Dans un stade du Roudourou à la fête, les Brestois ont offert un spectacle à la hauteur des plus belles soirées européennes. Avec 13 points au compteur, le club se hisse provisoirement à la cinquième place et s’assure une place dans le top 24, synonyme de qualification.

Encore en quête d’une victoire depuis le début de sa campagne européenne, l’OGC Nice a sombré contre les Glasgow Rangers (1-4), jeudi 28 novembre, pour la 5e journée de Ligue Europa. Cette défaite, ponctuée d’erreurs grossières, plombe encore un peu plus les chances de qualification niçoise.

On connaissait la promenade des Anglais. On vous présente la balade des Écossais. Celle des Glasgow Rangers, précisément, venus punir de généreux Niçois (1-4) en avance sur Noël, jeudi 28 novembre, lors de la 5e journée de Ligue Europa.

Des cadeaux de Rosario, qui n’a pas su lire un ballon en profondeur, d’Abdelmonem, passeur décisif pour un adversaire, et plus globalement de la défense niçoise, ont précipité la chute des Aiglons, piqués sur les trois premiers tirs cadrés des Rangers (0-3 à la pause).

L’OGC Nice, plombé par ses absences à tous les sens du terme, rapidement orphelin de son capitaine Ndayishimiye, a encore plongé en début de seconde période, avant que le pied gauche de Bouanani apporte un peu de lumière en fin de rencontre.

Avec deux points en cinq journées, les Niçois, 35e sur 36, n’ont pas encore dit adieu à leurs chances de qualification. Mais il leur faudra remporter leurs trois dernières rencontres, à l’Union Saint-Gilloise (12 décembre), à Elfsborg (le 23 janvier) et contre Bödö/Glimt (le 30 janvier).

La soirée parfaite pour l'OL et Pierre Sage. À Bakou, le club lyonnais s'est parfaitement relancé dans cette poule unique de Ligue Europa en disposant facilement de Qarabag (1-4). Aligné en pointe, Georges Mikautadze a signé un doublé tandis que Corentin Tolisso et Malick Fofana ont participé à la fête. Avec 10 points en 5 journées, l'OL est serein pour la suite.

L'OL repart de l'avant sur la scène européenne. Les Lyonnais ont joliment négocié leur long déplacement dans le Caucase en allant s'imposer nettement sur la pelouse du Qarabag FK, à Bakou jeudi, lors de la 5e journée de Ligue Europa (1-4). Secoués dans un match très ouvert, les visiteurs ont fait preuve de réalisme grâce à Georges Mikautadze (15e et 80e), Corentin Tolisso (63e) et Malick Fofana (68e). Après une défaite et un nul, ils grimpent provisoirement à la 6e place du classement avec 10 points.

Soirée à rebondissements pour le LOSC à Bologne (1-2). Après un but encaissé (puis annulé) tôt, les Dogues ont ouvert le score par l'intermédiaire du héros du soir côté Lillois, Ngal'ayel Mukau, auteur d'un doublé, ses deux premiers buts en Ligue des champions. Tombeurs de Rossoblu dangereux sur de rares séquences et surtout en fin de partie, les Nordistes font un grand pas vers les barrages.

Lille a de quoi avoir le sourire. Ce mercredi soir, le LOSC s'est imposé sur la pelouse de Bologne (1-2), lors de la cinquième journée de la phase de Ligue de la Ligue des champions. Au stadio Renato Dall'Ara, Ngal'ayel Mukau s'est illustré d'un doublé (44e, 66e), alors que Jhon Lucumi avait égalisé (63e). Au classement, les Dogues, douzièmes, se rapprochent d'une qualification pour les barrages. Bologne, de son côté, reste 33e.

L’AS Monaco avait fait le plus dur en prenant deux fois l’avantage contre Benfica. Mais, pas aidé par l’arbitrage, les joueurs se sont écroulés en fin de rencontre. Ils ont tenté d’expliquer ce retournement de situation cruel.

Ce soir, ce sont les regrets qui vont assaillir les esprits monégasques. A la 83e minute, les joueurs de la Principauté étaient 2e du classement de la Ligue des Champions, grâce à un succès qui leur tendait les bras face à Benfica. Ils comptaient alors 13 points sur 15 possibles. Mais en deux coups de patte d’Angel Di Maria, ce scénario s’effaçait, pour les replacer à la 8e place, avec 10 points au compteur.

Effectivement, Monaco a joué à 10 suite à l’expulsion de Singo, particulièrement sévère. Averti pour contestation de manière extrêmement sévère, alors qu’il venait de subir un gros tacle, en première période, il a récolté un deuxième jaune suite à un duel aérien. Là encore, une décision sévère de la part de l’arbitre Rade Obrenovic, qui aurait dû expulser Carreras en première période. Pourtant, Eliesse Ben Seghir n’a pas voulu se cacher derrière cette injustice

Encore une fois, le PSG n'a pas démérité. Encore une fois, il a même espéré que le sort tourne enfin en sa faveur au coeur d'une première période où il a fait (légèrement) vaciller le Bayern. Mais à nouveau, le leader de Ligue 1 s'est incliné (0-1), ce mardi à Munich en Ligue des champions. Cette troisième défaite dans la compétition n'est pas rédhibitoire, mais à force de dire qu'il n'a plus le droit à l'erreur, le champion de France finira bien par tomber, dans la course aux barrages qui semblent désormais son unique issue. Il n'a gagné qu'un seul de ses cinq premiers matches, et les trois prochains décideront de son avenir européen, de plus en plus sombre.

Le Stade Brestois se frottait pour la première fois de son histoire à un grand d'Europe, ses supporters n'ont jamais été aussi nombreux en déplacement, et ils en ont longuement profité dans les rues de Barcelone durant les heures qui ont précédé cette affiche inédite de Ligue des champions mais, sur le terrain, les Ty Zefs ont été rattrapés par leurs limites face à un Barça très costaud. Ils ont concédé mardi soir leur première défaite européenne, ce qui n'entache pas vraiment, il faut le dire, leur magnifique parcours.

On a re-vibré pour les Bleus. Trois jours après la triste copie rendue contre Israël (0-0) , c'est transformés et revigorés qu'on a retrouvé les hommes de Didier Deschamps pour leur dernière sortie de l'année 2024. Bien que déjà qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des nations, programmés en mars prochain, l'équipe de France avait à cœur de se faire pardonner. Elle s'est rattrapée de la plus belle des manières en allant battre l'Italie (1-3) à San Siro, dimanche 17 novembre. Une victoire par deux buts d'écart qui permet aux Tricolores de finir en tête de leur groupe de Ligue des nations devant la Nazionale.

urant cette escapade milanaise, deux joueurs ont porté les Bleus, ultraréalistes sur coups de pied arrêtés. Deux joueurs qui fêtaient leur 50ᵉ sélection. Titulaire pour la première fois depuis le 9 juillet dernier, Adrien Rabiot a été trouvé à deux reprises, d'abord sur corner (2ᵉ) puis sur coup franc (65ᵉ) par Lucas Digne . Lui-même à l'origine du coup franc somptueux (33ᵉ), requalifié en "csc" du gardien italien Guglielmo Vicario, qui a remplacé au pied levé Gigio Donnarumma, malade.

Entre-temps, la Squadra Azzurra a bien réduit le score par Andrea Cambiaso (35ᵉ), sur un ballon perdu par Koundé et chipé par Dimarco. Pas de quoi pour autant faire vaciller des Bleus, animés d'un esprit de revanche, après la gifle reçue à l'aller (1-3) à Paris. En gestion, ils ont resserré les lignes pour repousser les tentatives azzurre. Avant de manquer de craquer dans les toutes dernières secondes. Dans son jardin de Milan, Mike Maignan s'est alors mué en sauveur de la patrie. Le gardien de l'AC Milan a sorti une parade héroïque sur une reprise de Moise Kean (90ᵉ+5).

Suffisant pour valider la première place de groupe en Ligue des nations. Soulagés de finir 2024 sur une bonne note, les vice-champions du monde peuvent désormais attendre tranquillement le tirage au sort des quarts de finale, vendredi 22 novembre. Dans quatre mois, ils devraient retrouver les Pays-Bas, le Danemark ou la Serbie, et la Croatie, la Pologne ou l'Écosse, avec un match retour en France. Têtes de série, ils sont déjà sûrs d'échapper à l'Espagne, l'Allemagne et au Portugal. Un joli cadeau de fin d'année.

L'équipe de France accueillait la sélection israélienne pour la première fois depuis 2004, jeudi 14 novembre, pour le compte de la 5e et avant-dernière journée de la phase de groupes de Ligue des nations. Dans un contexte pesant, les Tricolores ont concédé, comme il y a 20 ans, un nul 0-0. Ils sont tout de même assurés d'être au rendez-vous des quarts de finale en mars.

 Près de 4 000 policiers étaient mobilisés autour du Stade de France pour cette rencontre face à Israël, impliqué dans la guerre au Proche-Orient. Dans un contexte peu enclin à la célébration, peu ont été les spectateurs à prendre place en tribunes. Malgré seulement 16 611 spectateurs, le chiffre le plus bas pour un match de l'équipe de France de football, un bref affrontement a eu lieu dans les gradins en début de rencontre.
 
 Le nul suffisait, l'équipe de France est donc qualifiée pour la suite de la compétition en mars. Avec la victoire de l'Italie en Belgique en parallèle (1-0), la qualification était finalement acquise quoi qu'il arrive.
 
 La première place du groupe est encore envisageable pour l'équipe de France, mais les conditions sont plus strictes après ce contre-temps. En Italie, les Bleus devront s'imposer avec au moins deux buts d'écart en marquant minimum trois fois. Ce sera sans Eduardo Camavinga, suspendu après un nouveau carton jaune.