Et de quatre ! L’Espagne a remporté son quatrième championnat d’Europe des nations après sa victoire face à l’Angleterre (2-1), dimanche 14 juillet, à Berlin. Elle devient la première nation à accomplir cet exploit dans l’histoire du tournoi (1964, 2008, 2012 et 2024), devant l’Allemagne (3), l’Italie (2), et la France (2). Les hommes de Luis de la Fuente ont mené un parcours exemplaire au cours de cet Euro : grâce à un jeu séduisant et offensif, ils ont remporté la totalité de leurs sept matchs dans la compétition.

En face, l’Angleterre échoue pour la deuxième fois de rang en finale du tournoi, après avoir perdu contre l’Italie en 2021 aux tirs au but. Le pays n’a toujours pas remporté le moindre trophée européen de toute son histoire, et attend encore un nouveau succès international depuis son titre au Mondial 1966.

Des Bleues entreprenantes ont battu la Suède ce vendredi soir à Dijon (2-1), validant ainsi leur qualification pour l'Euro 2025 en Suisse. Dans un match servant aussi de préparation pour les JO, Sakina Karchaoui et Marie-Antoinette Katoto ont marqué.

Ce ne sera pas pour cette année. Vingt quatre ans après leur dernier sacre, les Bleus ne succéderont pas à leurs aînés. Ils n'ont pas réussi à passer l'ultime obstacle qui les séparait de la finale de l'Euro à Berlin, le 14 juillet. Malgré l'ouverture du score de Randal Kolo Muani (9e), le premier but tricolore dans le jeu dans le tournoi, l'équipe de France ne s'est pas sublimée, se faisant renverser en seulement quatre minutes par l'Espagne (2-1), mardi 9 juillet.

Alors qu'elle n'avait encaissé qu'un but jusqu'ici, la défense de fer des vice-champions du monde a craqué. Deux fois coup sur coup, d'abord sur une frappe splendide de Lamine Yamal (21e) puis un tir en force de Dani Olmo (25e), dévié par Jules Koundé dans sa propre cage. Deux pions dont les partenaires de Kylian Mbappé, démasqué mais toujours aussi méconnaissable, ne se sont jamais remis. Les entrées d'Antoine Griezmann et Olivier Giroud, qui disputait son dernière rencontre en Bleu, n'y ont rien changé. La Roja, ultradominante dans tous les secteurs de jeu, a tranquillement géré jusqu'au coup de sifflet final.

En quête d'une quatrième finale en huit ans, après l'Euro 2016, la Coupe du monde 2018 et le Mondial 2022, l'équipe de France est tombée de très haut. Favorite au coup d'envoi, elle quitte l'Euro sur un bilan très mitigé, malgré l'objectif atteint du dernier carré qui avait été fixé par le président de la FFF. Nul doute qu'une fois la déception digérée, il sera temps de tirer des leçons de cette élimination.

Les Bleus ont vaincu la malédiction. Après trois échecs d'affilée aux tirs au but dans un grand tournoi, l'équipe de France a réussi à écarter le Portugal de Cristiano Ronaldo, son premier adversaire d'envergure à l'Euro (0-0 a.p. 5 t.a.b. à 3), pour se hisser en demi-finales, vendredi à Hambourg.

Les Tricolores restaient sur trois déconvenues majeures dans cet exercice, en finale des Coupes du monde 2006 et 2022 et en 8e de finale de l'Euro-2021. Mais ils sont enfin parvenus à briser ce cycle infernal pour poursuivre leur aventure en Allemagne.

C'est le malheureux Joao Felix qui a vu sa tentative repoussée par le poteau de Mike Maignan, propulsant les Bleus dans le dernier carré. Les vice-champions du monde ont désormais rendez-vous avec l'Espagne, mardi à Munich, pour un choc qui s'annonce de toute beauté entre l'impériale défense française et l'attaque tout feu tout flamme de la Roja.

Une page se tourne à Lens, un nouveau chapitre s’ouvre. Au terme d’une saison éprouvante marquée cependant par un retour en Ligue des Champions après 20 ans d’absence, le club nordiste s’est démené pour accrocher sur le fil la 7e place du championnat de France, synonyme de qualification pour les barrages de la Conférence League la saison prochaine. À peine la saison de Ligue 1 bouclée, de nombreux changements ont été amorcés au sein de l’organigramme du Racing. Entre la gestion du départ d’Arnaud Pouille, directeur général du club depuis juin 2017 et grand artisan du renouveau lensois, et l’arrivée potentielle de Pierre Dréossi en provenance du FC Metz pour le remplacer, le club artésien s’est également préparé à perdre Franck Haise.

Au cœur de toutes les attentions à Lens, le technicien de 53 ans a décidé de changer d’air après quatre ans de bons et loyaux services aux commandes des Sang et Or. À l’heure où le natif de Mont-Saint-Aignan est bien parti pour s’engager pour les deux prochaines saisons avec l’OGC Nice, le RC Lens n’a pas perdu de temps pour se mettre en quête de son digne héritier. En l’espace de quelques jours, les dirigeants lensois ont dressé une première short-list de quatre noms, comprenant Will Still, Bruno Genesio ou encore Luka Elsner, en poste au Havre. Finalement, c’est vers le premier cité que la direction nordiste a jeté son dévolu. Si des derniers détails étaient encore à régler entre les deux parties, il semble que le RC Lens ait fini par obtenir gain de cause.

Après quelques heures de flottement, les négociations entre Nice et Lens viennent d'aboutir, ce vendredi, pour l'arrivée de Franck Haise sur le banc niçois. Ce dernier va s'engager pour les trois prochaines saisons avec le Gym et prendra la relève de Francesco Farioli, parti à l'Ajax Amsterdam après une saison sur la Côte d'Azur.

Les deux clubs sont tombés d'accord autour d'une indemnité estimée à un peu plus de deux millions d'euros. Malgré l'accord global intervenu mardi entre les différentes parties, des points de négociations avaient freiné la finalisation du dossier.

Randal Kolo Muani a délivré les Bleus ce lundi 1er juillet au terme d’un 8e de finale de l’Euro contre la Belgique qu’ils ont dominé dans le jeu (1-0), pas forcément au nombre des occasions, et dont on se demandait s’ils allaient un jour l’orner d’un but, leur air football de l’été. Les Bleus jouent au foot mais sans but, un concept baroque qui rend leurs rencontres irrespirables.

Quand il y a enfin un but, on sait quasi de manière certaine que ce sera le seul. Il faut donc chérir son auteur, le cajoler, lui mettre les meilleurs draps en espérant qu’il recommence la prochaine fois. Donnez à l’attaquant du PSG la meilleure suite de l’hôtel de la sélection, il l’a méritée amplement.

Finalement pas grand chose à dire de cette pâle copie rendue par les Bleus.

L'Olympique de Marseille a annoncé ce lundi un accord de principe pour l'arrivée de Roberto De Zerbi comme entraîneur de l'équipe première. Si quelques éléments doivent être finalisés, le technicien italien va bien débarquer sur le banc du club phocéen.

Après une saison 2023-2024 décevante malgré l'épopée jusqu'en demi-finale de Ligue Europa, l'OM reste sur un échec en Ligue 1. Seulement huitième du classement en championnat, Marseille ne jouera pas la Coupe d'Europe en 2024-2025. En rejoignant le sud de la France, Roberto De Zerbi aura donc pour mission d'aider le club phocéen à retrouver la scène continentale.

Après une sixième place en 2022-2023, Roberto De Zerbi a eu un peu plus de mal à digérer les départs de plusieurs cadres (Mac Allister, Caicedo, Sanchez) en 2023-2024 et s'est contenté de la onzième position au classement. C'est donc un Roberto De Zerbi ambitieux qui va débarquer à l'OM et en Ligue 1.

L'Equipe de France a été tenue en échec dans cette dernière journée de la phase de poules de l'Euro 2024 face à la Pologne (1-1). Dans le même temps l'Autriche a battu les Pays-Bas (3-2) et termine première. Les Bleus basculent dans une partie de tableau la plus relevée pour la phase finale.

Kylian Mbappé a cru offrir un précieux succès aux Bleus, mais l'égalisation sur pénalty de Robert Lewandowski a ruiné les espoirs tricolores de finir à la première place du groupe D. Tenus en échec, les Bleus terminent deuxièmes.

Finalement deuxième du groupe D, l'équipe de France en sait un peu plus sur son potentiel adversaire en huitième de finale. Les quatre adversaires potentiels pour les Bleus en huitièmes de finale.

Ce match contre la Pologne marquait le retour aux affaires du capitaine de l'équipe de France, Kylian Mbappé. Le futur Madrilène en a profité pour marquer son tout premier but dans un Euro, sur penalty. La célébration "sans masque" de Kylian Mbappé.

L'équipe de France a été tenue en échec par les Pays-Bas, ce vendredi à Leipzig. Malgré plusieurs occasions non converties, les Bleus enchaînent un quatrième match de suite sans encaisser de but. La France est deuxième du groupe D.

Tenus en échec par les Pays-Bas malgré des occasions franches (0-0), les Bleus de Didier Deschamps ont sauvé l'essentiel ce vendredi à Leipzig. En l'absence de Kylian Mbappé, le sélectionneur tricolore avait fait le choix de la sécurité avec ce 4-4-2 asymétrique rendant sa troupe stérile et sans idée. Mais derrière, ils semblent si souverains.

Pour compenser l'absence de Kylian Mbappé, Didier Deschamps n'a pas voulu prendre de risque. En transformant Adrien Rabiot en ailier gauche de fortune qui s'est surtout baladé au milieu, les Bleus ont évolué dans un 4-4-2 asymétrique digne de Moscou. Malgré le retour d'Aurélien Tchouaméni en sentinelle, les Tricolores ont perdu en fluidité avec la position trop avancée d'Antoine Griezmann. Résultat : il y a bien eu des occasions mais pas vraiment de fil conducteur avec le ballon. En face, les Pays-Bas, très regroupés, se sont évertués à défendre en bloc pour exploiter d'éventuelles transitions. Face à cette animation offensive sclérosée, ils ne risquaient pas grand-chose et ont failli faire jackpot.