On se souviendra longtemps de ce quart de finale aller de Ligue des champions. Le Real Madrid et Manchester City se sont séparés sur un match nul (3-3) au terme d'une rencontre totalement folle mardi soir, au Bernabeu. Les Citizens ont mené 1-0 puis 3-2, les Merengue ont su réagir à chaque fois. Le match retour en Angleterre s'annonce passionnant.

Grandiose et à rebondissement. On n’a pas été déçu par le choc de la saison en ce quart de finale de la Ligue des champions, entre le Real Madrid et Manchester City au stade Santiago Bernabeu. D’abord menés, les partenaires d’Eduardo Camavinga ont repris les devants avant de faiblir en seconde période et de se faire dépasser. Mais Federico Valverde, auteur d’un des bijoux de la soirée, a finalement remis les deux équipes à égalité (3-3) pour préserver un suspense total avant le match retour dans une semaine.

Les Merengues et les Cityzens n’ont pas dérogé à leurs bonnes habitudes, en nous offrant un spectacle d’une rare intensité ce mardi. Cela a commencé très vite, sur un coup franc joué malicieusement par Bernardo Silva, qui a surpris Andriy Lunin d’une frappe du gauche d’entrée de match (0-1, 2e). Malmené par les Sky Blues, le club aux 14 Ligues des champions a fait ce qu’il fait de mieux en C1 : revenir de nulle part.

Ce fut une bataille intense, tendue, mais il n'empêche : ni Arsenal ni le Bayern Munich se sont parvenus à sortir vainqueur de ce quart de finale aller de Ligue des champions, ce mardi soir à l'Emirates Stadium (2-2). Bien lancés par une but de Bukayo Saka dès la 12e minute, les Gunners ont laissé les Bavarois revenir dans la rencontre, avant de recoller grâce à Leandro Trossard.

Deux partout, balle au centre. Le Bayern Munich et Arsenal n’ont pas su se départager à l’issue du quart de finale aller de Ligue des champions, disputé à l’Emirates Stadium. D’abord devant au score, les Gunners ont subi le retour rapide des Bavarois en première période, avant de devoir s’arracher à leur tour pour obtenir l’égalisation (2-2). Ce score n’a rien d’illogique si on se réfère aux prestations des uns et des autres, même si Kingsley Coman a trouvé le poteau sur la dernière tentative du Bayern. Et même si Bukayo Saka aurait pu obtenir un penalty dans les dernières secondes du match, en jouant mieux le coup. Le retour, qui se jouera en Allemagne, s’annonce d’ores et déjà bouillant, et indécis.

Le PSG a facilement battu le BK Häcken 3-0 jeudi en quart de finale retour de la Ligue des champions féminine, au Parc des Princes. Après leur victoire lors du match aller en Suède (1-2), les Parisiennes se qualifient pour les demi-finales. Les partenaires de Katoto défieront l'Olympique Lyonnais pour une place en finale.

Vainqueur logique et facile des Suédoises du BK Häcken 3-0 grâce à des buts de Chawinga, Albert et Katoto, le PSG se qualifie pour les demi-finales de la Ligue des champions. Les Parisiennes défieront l’Olympique Lyonnais. L’autre demie opposera les tenantes du titre, le Barça, à Chelsea. Les demi-finales se dérouleront les 20 et 21 avril, retour les 27 et 28 avril.

Grâce à deux doublés inscrits par Delphine Cascarino et Kadidiatou Diani, l'Olympique Lyonnais a confirmé son succès du match aller à Lisbonne en s'imposant largement mercredi soir contre Benfica (4-1) à l'occasion des quarts de finale retour de la Ligue des champions. Les Rhodaniennes affronteront le Paris Saint-Germain ou les Suédoises d'Häcken, qui seront opposées ce jeudi, en demies.

Deux doublés de Delphine Cascarino et Kadidiatou Diani ont permis à Lyon de se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des champions en battant Benfica (4-1), mercredi au Groupama Stadium en match retour des quarts de finale. A l'aller, l'OL avait déjà gagné (1-2) et Cascarino avait encore été déterminante en égalisant à 1-1 alors que les Lyonnaises étaient menées à la mi-temps.

Après la défaite cinglante samedi contre l'Allemagne (0-2), les Bleus ont battu le Chili (3-2) ce mardi soir en match amical au stade Vélodrome à Marseille. Les hommes de Didier Deschamps ont pourtant subi l'ouverture du score, signée Marcelino Nunez, dès la 6e minute.

Mais malgré les blessures de Jonathan Clauss et Eduardo Camavinga, ils ont réagi par Youssouf Fofana (19e), Randal Kolo Muani (25e) et Olivier Giroud (73e), auteur de son 57e but en équipe de France. Le Chili a réduit la marque par Dario Osorio (82e).

Trois minutes, dans un match de football, ont parfois de sérieuses conséquences. En l’occurrence, les deux buts inscrits par la sélection américaine aux 86e et 89e minutes influencent pas mal le bilan de ce rassemblement de mars - le dernier avant les Jeux olympiques de Paris dans quatre mois - de l’équipe de France Espoirs.

Car après sa victoire étriquée face à la Côte d'Ivoire (3-2) à Châteauroux, la troupe de Thierry Henry était sur le point de signer un deuxième succès, tout aussi difficilement, face aux États-Unis, ce lundi 25 mars Sochaux. Mais, trop attentistes défensivement, ils ont dû se résoudre à concéder le match nul (2-2). Un résultat qui illustre le travail qu’il reste à accomplir avant le début de la compétition dans la capitale française.

Sans Antoine Griezmann, une première depuis juin 2017, la France a semblé avoir égaré tous ses repères et sa boussole, le milieu paraissant par moments totalement hors du coup et incapable de mettre l'agressivité nécessaire pour contrer un opposant du calibre des quadruples champions du monde.

Mais Deschamps va surtout devoir se pencher sur le chantier de la défense. L'attaque allemande a en effet mis en lumière les failles de la défense française, trop passive. Le premier but encaissé dès le coup d'envoi a souligné la passivité de l'arrière-garde bleue, qui a reculé devant Florian Fritz. L'ailier du Bayer Leverkusen qui a pu frapper en pleine lucarne et toute la défense a semblé bien léthargique sur ce but, sentiment qui ne s'est jamais dissipé pendant les 89 minutes suivantes et le temps additionnel.

Didier Deschamps avait pourtant redistribué pas mal de cartes dans ce secteur et n'a pas obtenu de réponse rassurante. Sur ses six dernières sorties, la France n'est parvenue à garder sa cage inviolée que contre la modeste équipe de Gibraltar au cours de la victoire record obtenu en novembre à Nice (14-0).

Les Bleus joueront mardi un deuxième match amical contre le Chili à Marseille pour continuer de préparer l'Euro-2024 (14 juin-14 juillet).

Le match opposant l'équipe de France Espoirs à la Côte d'Ivoire avait beau être amical (3-2), il comportait plusieurs enjeux pour les joueurs ainsi que leur sélectionneur, en route vers les prochains Jeux olympiques.

L'aventure olympique de l'équipe de France de football aura donc commencé à Châteauroux. Les Bleuets ont débuté leur préparation, vendredi 22 mars, par un match amical animé face à une Côte d'Ivoire accrocheuse (3-2). Le score a été ouvert à la 38e minute de jeu par Désiré Doué, mais les Ivoiriens ont égalisé dès le début de la seconde période, avant d'aggraver le score.

Il a fallu attendre une grosse vingtaine de minutes avant que Wilson Odobert ne trouve à son tour les filets ivoiriens (2-2, 72e). Puis, en toute fin de match, Désiré Doué est parvenu à inscrire le but de la délivrance (84e). Une victoire à l'arraché qui peut s'expliquer par le fait que les joueurs de Thierry Henry devaient être légèrement stressés par ce retour en bleu, alors qu'ils tentent de gagner leur place dans l'équipe olympique.

Le PSG s’est imposé face aux Suédoises du BK Häcken ce mercredi soir en quart de finale de la Ligue des champions féminine (2-1). Une rencontre maîtrisée par les Parisiennes qui prennent une option sur la qualification avant le match retour jeudi prochain au Parc des Princes.

Le PSG peut continuer de rêver plus grand. En quart de finale aller de la Ligue des champions féminine ce mercredi soir à Göteborg, en Suède, les Parisiennes ont fait le job pour s’imposer contre le BK Häcken (2-1).

Grâce à ce succès, acquis par des buts de Gaetino (1-0, 23') et Chawinga (2-1, 74') - Kafaji a égalisé entre-temps sur penalty (1-1, 41') - les joueuses de Jocelyn Prêcheur prennent une option sur la qualification en demi-finale.

Le match retour se jouera jeudi prochain au Parc des Princes. En cas de qualification, le PSG pourrait retrouver l’Olympique Lyonnais, vainqueur mardi soir de Benfica (2-1).

C’est en favorites de la compétition que les Lyonnaises se déplaçaient au stade de la Luz de Benfica pour le match aller des quarts de finale de la Ligue des champions, ce mardi 19 mars. Sans Wendie Renard ni Ada Hergerberg, Sonia Bompastor alignait toutefois une composition qui paraissait supérieure à celle des Portugaises.

Pourtant, les Lyonnaises étaient rapidement mises en difficulté par ces dernières et pouvaient remercier leur gardienne, Endler, qui contrait une frappe dangereuse de Falcon (7'). En fin de première période, à la suite d’une mauvaise relance de Gilles vers Mbock, Faria récupérait le ballon à 30 mètres des buts lyonnais, s’échappait seule et trompait parfaitement la gardienne lyonnaise pour ouvrir la marque (1-0, 43').

Lyon était menée à la pause et se devait de réagir. Les deux changements offensifs de Bompastor - Le Sommer et Majri remplacées par Egurrola et Dumornay - redynamisaient l’attaque rhodanienne. Ainsi, la défense benficiste était totalement surpassée à l’heure de jeu lorsque Carpenter débordait, et laissait Cascarino égaliser en toute tranquillité (1-1, 64').

Plus les minutes passaient, et plus les Lyonnaises poussaient. Tout juste entrée en jeu à la place de Diani - qui avait manqué plusieurs balles de but -, Becho pensait donner l’avantage aux siennes d’un sublime retourné, mais l’arbitre sifflait un hors-jeu (78'). Sur l’action suivante, aucun hors-jeu n’était à signaler contre Däbritz, qui reprenait de la tête un superbe centre d’Horan pour permettre (enfin) aux Lyonnaises de prendre les devants (2-1, 79').

Ces dernières ne passaient pas loin de faire le break, mais Benfica tenait bon et préserve le suspens pour le match retour, qui aura lieu le mercredi 27 mars.