Le meilleur entraîneur de Ligue 1 s’appelle Franck Haise. Le coach du RC Lens a été plébiscité par ses pairs lors des Trophées UNFP. Une récompense de plus pour la magnifique saison des Sang et Or, deuxièmes avec l’impressionnant total de 81 points à une journée de la fin. Igor Tudor, dont l’OM est longtemps resté au contact du Racing, et Paulo Fonseca, tout proche de ramener Lille en Europe, prétendaient également à cette distinction, comme Pascal Gastien, surprenant huitième avec son Clermont Foot, et Philippe Montanier, qui a confortablement maintenu le promu Toulouse.

Meilleur joueur de Ligue 1 : Kylian Mbappé (PSG)
Meilleur joueur de Ligue 2 : Georges Mikautadze (FC Metz)
Meilleure joueuse de D1 : Delphine Cascarino (OL)
Meilleur espoir de Ligue 1 : Nuno Mendes (PSG)
Meilleure espoir de D1 : Laurina Fazer (PSG)
Meilleur entraîneur de Ligue 1 : Franck Haise (RC Lens)
Meilleur entraîneur de Ligue 2 : Luka Elsner (Le Havre)
Meilleur gardien de Ligue 1 : Brice Samba (RC Lens)
Meilleur gardien de Ligue 2 : Arthur Desmas (Le Havre)
Meilleure gardienne de D1 : Christiane Endler (OL)
Meilleurs arbitres de Ligue 1 : François Letexier et Hicham Zakrani
Meilleurs arbitres de Ligue 2 : Pierre Legat et Julien Pacelli
Meilleur français à l'étranger : Karim Benzema (Real Madrid)
Trophée du joueur citoyen : Marshall Munetsi (Stade de Reims)
Plus beau but de Ligue 1 : Elye Wahi (Montpellier)
Plus beau but de Ligue 2 : Mathieu Cafaro

Quel paradoxe ! L’année ou le Paris Saint-Germain bat le record de titres en décrochant un onzième titre est aussi celle où il a connu le plus de crises internes, concluant le fiasco de la révolution anti « bling-bling » promise

À une journée de la fin de la saison, le PSG compte 85 points et ne peut plus être rejoint, après un match nul (1-1) à Strasbourg. Paris réussit des révolutions, mais pas celles qu’il voudrait. La ville a fait l’affront de siffler le roi Lionel Messi. Le club n’est pas parvenu à renverser l’image d’un club de divas, et n’a toujours pas remporté la C1, sorti facilement dès les 1/8 de finale par le Bayern (1-0/2-0).
Autre révolution, l’institution aux capitaux qataris a su en seulement onze ans à devenir une marque de sport mondiale, toujours à la pointe du marketing, mais pas un club qui gagne au-delà de ses frontières, régnant sur une Ligue 1 pas assez compétitive. Ce onzième titre ne déchaîne pas les passions, il s’agit pourtant d’un authentique exploit. Le PSG, né en 1970, n’a mis que 53 ans à doubler Saint-Étienne (fondé en 1919) et ses dix titres, de 1953 à 1981.

Mais le PSG de QSI (Qatar sports investments) semble ne vouloir être jugé qu’au palmarès européen, et sa campagne 2022-2023 est ratée. « Notre maximum c’est ça », pestait Mbappé après l’élimination à Munich. Le champion du monde reste la seule lueur sportive d’une saison ratée, et encore même lui a participé aux crises de la saison.

Une dernière journée totalement folle en Bundesliga ! La course au titre battait son plein alors que le Borussia Dortmund comptait deux points d'avance sur le Bayern Munich. Dans une ambiance totalement folle au Signal Iduna Park, le BVB vivait un cauchemar en première période. Mayence réussissait à inscrire deux buts en moins de 25 minutes grâce à Andreas Hanche-Olsen (15e) et Karim Onisiwo (24e). Pire, Sébastien Haller avait même raté le pénalty de l'égalisation quelques minutes avant le deuxième but de Mayence.

Dans une attaque-défense tout le long du match, Dortmund ne réussissait pas à trouver la faille. Il fallait attendre la 69e minute pour voir Raphaël Guerreiro redonner espoir à tout un peuple (69e). Mais malgré une foule d'occasions par la suite, les hommes d'Edin Terzic ne parvenaient pas à l'emporter meme s'ils arrachaient le match nul à la dernière seconde par Niklas Süle (90e+6').

Quelle démonstration ! Tenu en échec et ressorti frustré du match aller (1-1), Manchester City n'a laissé aucune chance au Real Madrid (4-0), ce mercredi 17 mai à l'Etihad Stadium. Impressionnants, les Skyblues s'offrent les champions d'Europe en titre et se qualifient pour la deuxième finale de Ligue des champions de leur histoire. "C'est une soirée magnifique pour nous", se réjouit Bernardo Silva, l'un des héros de la soirée.

Manchester City n'a (toujours) pas connu la défaite dans son antre sur la scène continentale, depuis un soir de septembre 2018 et un court revers contre l'Olympique Lyonnais (1-2). Et une fois encore, les joueurs de Pep Guardiola ont tenu leur rang, ajoutant cette fois la manière.

Meilleur joueur de L1 : Jonathan David (Losc), Seko Fofana (RC Lens), Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain), Lionel Messi (Paris Saint-Germain), Loïs Openda (RC Lens).

Meilleur espoir de L1 : Bradley Barcola (Olympique Lyonnais), Eliesse Ben Seghir (AS Monaco), Rayan Cherki (Olympique Lyonnais), Nuno Mendes (Paris Saint-Germain), Elye Wahi (Montpellier HSC).

Meilleur gardien de L1 : Lucas Chevalier (Losc), Gianluigi Donnarumma (Paris Saint-Germain), Anthony Lopes (Olympique Lyonnais), Pau Lopez (Olympique de Marseille), Brice Samba (RC Lens).

Meilleur entraîneur de L1 : Paulo Fonseca (Losc), Pascal Gastien (Clermont Foot), Franck Haise (RC Lens), Philippe Montanier (Toulouse FC), Igor Tudor (Olympique de Marseille).

Meilleur joueur de L2 : : Jean-Philippe Krasso (ASSE), Victor Lekhal (HAC), Josh Maja (Bordeaux), Georges Mikautadze (Metz), Niels Nkounkou (ASSE).

Meilleur gardien de L2 : Arthur Desmas (HAC), Gautier Larsonneur (ASSE), Brice Maubleu (GF38), Alexandre Oukidja (Metz), Gaëtan Poussin (Bordeaux).

Meilleur entraîneur de L2 : Régis Brouard (Bastia), Olivier Échouafni (QRM), Luka Elsner (HAC), David Guion (Bordeaux), Laurent Guyot (Annecy).

Mailleure joueuse de D1 : Delphine Cascarino (OL), Kadidiatou Diani (PSG), Melchie Dumornay (Reims), Grace Geyoro (PSG), Rosemonde Kouassi (Fleury 91).

Meilleure espoir féminin de D1 : Vicki Becho (OL), Melchie Dumornay (Reims), Laurina Fazer (Paris-SG), Aïrine Fontaine (Fleury 91), Alice Sombath (OL).

Meilleure gardienne de D1 : Christiane Endler (OL), Manon Heil (Fleury 91), Chiamaka Nnadozie (PFC), Laëtitia Philippe (HAC), Constance Picaud (PSG)

Ce mardi soir, l'Inter pouvait atteindre sa 6e finale de C1, la première depuis 2009-10 sous José Mourinho. Mais pour cela il fallait conserver l'avantage acquis au match aller. Les Lombards devaient ainsi contenir les assauts de leurs voisins rouges et noirs, qui allaient tout miser sur une éventuelle remontée.

Des Rossoneri qui s'offraient une première opportunité dès la 11e minute. Tonali percutait balle au pied sur la gauche et centre en retrait. Brahim Diaz surgissait au niveau du point de penalty mais son tir trop tendre du droit était stoppé par Onana.

Peu avant le repos, le revenant Leao ne cadrait pas une belle tentative du gauche. L'Inter allait rétorquer par Calhanoglu, qui enroulait un coup franc puissant que Dzeko déviait du haut du crâne à dix mètres du but. La tête paraît imparable, mais Maignan était sur la trajectoire.

Mais dans ce match fermé à double tour à Giuseppe-Meazza, les Rossoneri ne trouvaient pas la faille. Un match qui allait rester fermé jusqu'à la 74e minute, quand Lautaro Martinez ouvrait le score. Romelu Lukaku et l'Argentin combinaient dans la surface face à une défense trop passive. Lautaro pouvait ensuite s'emmener le ballon et frapper au ras du poteau du pied gauche pour battre Maignan. 1+-0, le score final qui propulse l'Inter en finale de la C1 !

Le Barça aura mis quatre ans à retrouver sa couronne. Grâce à sa victoire 4-2 sur la pelouse de l’Espanyol dimanche soir, le club catalan a été sacré champion d’Espagne à quatre journées de la fin de la saison.

Pour la 27e fois de son histoire, le FC Barcelone est donc tout en haut du football espagnol. Il s’agit du premier titre majeur pour l’entraîneur Xavi, qui n’avait jusque-là gagné qu’une Supercoupe d’Espagne depuis son retour sur le banc blaugrana en novembre 2021. Et c’est aussi le premier titre de champion d’Espagne du club catalan depuis le départ de Lionel Messi au Paris Saint-Germain en 2021.

Ce triomphe a surtout été construit avec la manière : le Barça a délogé le Real Madrid de la première place du classement juste avant la parenthèse du Mondial au Qatar, puis ne l’a plus lâchée jusqu’au sacre. La « Maison blanche », deuxième avec quatorze points de retard, ne peut plus rattraper son rival.

En 2003, l’AC Milan avait éliminé l’Inter Milan en demi-finale de la Ligue des champions. Vingt ans après, les deux clubs lombards se retrouvaient donc à nouveau face à face à ce stade de la compétition. Et c’est l’Inter qui est sorti vainqueur de la première manche (0-2) au stade San Siro. Les hommes de Simone Inzaghi ont gagné « à l’extérieur », dans ce même stade où ils recevront leurs adversaires pour la deuxième manche, mardi 16 mai.

En pleine confiance en ce moment (ils restaient sur une série de cinq victoires consécutives) et avec un effectif au complet, les Interistes ont pris leurs adversaires à la gorge en mettant énormément d’intensité dans leurs efforts. Une domination qui s’est concrétisée par deux buts après seulement 11 minutes de jeu : Edin Dzeko a trouvé en premier le chemin des filets en reprenant de volée un corner frappé par Hakan Calhanoglu, puis Henrikh Mkhitaryan a conclu une contre-attaque foudroyante.

Privé de Rafael Leao, l’un de ses meilleurs joueurs offensifs, blessé le week-end dernier, l’AC Milan a subi un nouveau coup dur avec la blessure du milieu Ismaël Bennacer, sorti après seulement un quart d’heure de jeu. 2-0, c’était le score à la pause, à l’issue d’une première période où les Rossoneri n’ont quasiment pas porté le danger dans la surface de réparation adverse. L’addition aurait même pu être encore plus salée : l’arbitre avait sifflé un penalty à l’Inter, avant de revenir sur sa décision après consultation de la vidéo au bord du terrain.