Le Panathinaïkos miraculé ! Inexistant pendant 90 minutes et mené de deux buts après un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang, le club grec a inscrit un pénalty en toute fin de rencontre, mardi 15 août, pour avoir le droit de disputer la prolongation et les tirs au but. Après leur défaite au match aller du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions (1-0), mercredi dernier, les Phocéens devaient s'imposer avec au moins deux buts d'écarts pour accéder aux barrages de la C1.

L'OM a tout bien fait lors d'une première période à sens unique. Pierre-Emerick Aubameyang a inscrit ses deux premiers buts en match officiel (2e, 45e+1) pour placer les Phocéens en position idéale face à des Grecs aux abonnés absents. Il a fallu un pénalty de Fotis Ioannidis (90e+9) pour une main de Matteo Guendouzi, pour permettre au Panathinaïkos de revenir dans le match. Aux tirs au but, Matteo Gendouzi a manqué sa tentative, alors que les cinq tireurs grecs n'ont pas tremblé face à Ruben Blanco, entré en jeu spécialement pour l'exercice.

Incapables d’inscrire un but, les Bleues sont tombées à l’issue d’une interminable séance de tirs au but. Elles laissent les Australiennes filer en demi-finale, face au vainqueur du match entre l’Angleterre et la Colombie.

6-7 aux tirs au but en faveur des Australiennes, la France n'attendra pas le dernier carré.

Après une victoire nette et sans bavures contre les Marocaines (4-0), les Bleues s'attaquent aux Australiennes, pays-hôte, en quart de finale de Coupe du monde.

Les Matildas ont battu la France (1-0) lors d'un match de préparation au Mondial le 14 juillet dernier. Mary Fowler avait marqué.

Sam Kerr, capitaine emblématique de l'Australie et blessée à l'entraînement avant le premier match des Matildas, est entrée en jeu au cours de la rencontre.

L’Olympique de Marseille est passé à côté de son premier grand rendez-vous de la saison, ce mercredi à Athènes, en s'inclinant (1-0) pour son troisième tour de qualification aller pour la Ligue des champions contre le Panathinaïkos.

Le groupe de Marcelino, réduit à dix à l'heure de jeu après l'expulsion de Geoffrey Kondogbia, a fini par céder en fin de match sur un joli but du Brésilien Bernard (84e). Le match retour s'annonce indécis, mardi 15 août au stade Vélodrome.

D'ici-là, les Marseillais vont entamer la Ligue 1, samedi (17 heures) face à Reims, et vont devoir améliorer la complicité offensive des recrues (Sarr, Aubameyang et Iliman Ndiaye) tant on a quasiment rien vu à Athènes (4 tirs et 33 % de possession de balle).

Elles ont fait respecter la logique. Grande favorite de leur huitième de finale contre Maroc, ce mardi, l'équipe de France n'a pas fait de détails contre le Maroc, l'une des grandes surprises de ce Mondial. Auteures d'un début de match canon, les joueuses d'Hervé Renard l'ont facilement emporté (4-0). Malgré l'absence de Maëlle Lakrar, laissée sur le banc pour une gêne à la cuisse, la défense tricolore n'a jamais, ou presque été inquiétée. "L'objectif est rempli. On en veut toujours un peu plus mais c'est bien", s'est félicité le sélectionneur après le coup de sifflet final. "On a égalé la performance d'il y a quatre ans. On sait ce pourquoi on est venu ici, l'objectif prioritaire c'est de faire mieux que ce que l'équipe de France avait fait en 2011 (une demi-finale perdue face aux États-Unis, ndlr), donc on sait ce qu'il nous reste à faire", ajoute celui qui a déjà entraîné la sélection marocaine, mais chez les hommes.

Grâce notamment à un triplé de Kadidiatou Diani, les Bleues se sont facilement imposées face au Panama (6-3) mercredi, pour assurer leur qualification. Les joueuses d’Hervé Renard ne connaissent pas encore leur futur adversaire.

Pour leur dernier match de groupe, les Bleues devaient simplement résister au Panama, ce mercredi, pour ne pas faire ses adieux à la Coupe du monde. Mais en l’emportant largement face à la 52e nation mondiale au classement FIFA (6-3), les joueuses du sélectionneur tricolore Hervé Renard, ont décidé de transformer ce match décisif pour leur qualification en huitièmes de finale, en un festival : de buts, d’erreurs, et d’émotions. Dès la deuxième minute de la rencontre, Marta Cox, la capitaine panaméenne, a ouvert les hostilités d’un coup franc lointain magistral, cueillant à froid une équipe de France décontenancée. Les Bleues revenues dans la partie, par l’intermédiaire de la défenseuse Maëlle Lakrar (21e), le secteur offensif tricolore s’est alors empressé d’alourdir la marque. A commencer par Kadidiatou Diani, autrice d’un triplé capital (28e, 37e et 52e, les deux derniers sur penalty), et d’une performance majuscule, qui auront permis à l’ancienne joueuse du PSG de lancer véritablement sa compétition, et d’affirmer par la même occasion son statut.

Après un premier match nul contre la Jamaïque, les Bleues ont battu le Brésil (2-1) ce samedi à Brisbane, pour leur deuxième rencontre dans ce Mondial de football. Eugénie Le Sommer et la capitaine Wendie Renard ont toutes les deux marqué

Après une entrée en matière décevante contre les Jamaïcaines (0-0), les Françaises ont su rebondir en battant le Brésil 2-1 ce samedi, pour leur deuxième rencontre dans ce Mondial de football en Australie. Eugénie Le Sommer a marqué à la 17e minute. C'est le 90e but de la joueuse française en 182 sélections en équipe de France. Le Brésil a ensuite égalisé, mais c'était sans compter un but de la capitaine des Bleues à la 83e minute. Les Sud-Américaines, 8ᵉ nation mondiale, n'ont jamais battu la France.

Grâce à cette victoire, les joueuses d'Hervé Renard peuvent donc toujours espérer une première place dans le groupe F et s'approchent plus sûrement des huitièmes de finale. Le prochain match des Bleues, c'est mercredi à midi contre le modeste Panama, en clôture du premier tour.

L’équipe de France féminine affrontait la Jamaïque pour son entrée en lice à la Coupe du monde, ce dimanche 23 juillet, au Sydney Football Stadium. Bousculées par Khadija Shaw et ses coéquipières, les Bleues n’ont pu faire mieux qu’un match nul (0-0).

Quatre mois après l’arrivée d’Hervé Renard comme sélectionneur, le successeur de Corinne Diacre poussée vers la sortie par certaines cadres, l’équipe de France entamait sa Coupe du monde, ce dimanche 23 juillet. Accrochées par la Jamaïque (0-0), les Bleues ont connu une entrée en matière poussive pour ce premier match de la poule F, au Sydney Football Stadium.

Déjà privées de plusieurs cadres sur blessure (Delphine Cascarino, Marie-Antoinette Katoto, Griedge Mbock, Amandine Henry), les Françaises ont dû composer sans Selma Bacha et Elisa De Almeida, attendues comme titulaires mais absentes pour ce premier rendez-vous.

Bousculées par Khadjia Shaw en première période, les Bleues ont beaucoup souffert face à la puissance de l’attaquante jamaïcaine passée par Bordeaux. Cette dernière aurait même pu ouvrir le score sur un coup franc écarté du bout des doigts par Pauline Peyraud-Magnin (41’).

Les Françaises sont progressivement montées en puissance au fil du match, sans parvenir à réellement mettre en difficulté le bloc jamaïcain, discipliné et bien en place. Kadidiatou Diani s’est bien créée quelques grosses occasions (35’, 45’+5, 54’, 67’) mais la gardienne adverse n’a que rarement été mise à contribution. Meilleure buteuse de D1 cette saison, Diani a également trouvé la barre en fin de match sur un centre de Becho (90’).

L'Angleterre a remporté pour la troisième fois de son histoire le championnat d'Europe des Nations pour les moins de 21 ans en battant l'Espagne sur la plus petite des marges 1 à 0 (mi-temps : 1-0), samedi à Batumi en Géorgie.

En première mi-temps, l'Espagne a étouffé son adversaire en pressant et mettant le pied sur le ballon. La Rojita a multiplié les passes courtes devant le rectangle adverse, ne parvenant pas cependant à se créer d'occasions franches.

L'Angleterre s'est réveillée en fin de période, à l'image d'une frappe de loin du joueur de Manchester City Cole Palmer (41e) ou d'une tête sur le montant de Levi Colwill (44e). Les Lionceaux ont finalement fait la différence sur un coup-franc à l'entrée de la surface (45e+4). Palmer a tiré dans le mur et la déviation du ballon de Curtis Jones a surpris Arnau Tenas, le portier espagnol. Juste après le but, les esprits se sont échauffés et l'arbitre a dû calmer les tensions en excluant des adjoints des deux équipes.

La deuxième mi-temps a été plus ouverte, avec davantage d'espaces. L'Espagne a eu plusieurs possibilités d'égaliser et un but d'Abel Ruiz a été refusé pour hors-jeu (51e). Ruiz encore lui, manquera le cadre d'un cheveu sur une tête (69e). Les Anglais auraient également pu enfoncer le clou, avec par exemple une frappe de Jones, bien anticipée par Tenas (65e).

Dans le temps additionnel, l'Espagne a bénéficié d'un penalty, mais Abel Ruiz, encore lui, a buté sur James Trafford, auteur d'une double parade exceptionnelle (90e+9). Après de nouvelles échauffourées, l'arbitre a exclu Antonio Blanco et Morgan Gibbs-White (90e+11).

Les Lionceaux remportent le 3e Euro, le premier depuis 1984, où ils avaient battu l'Espagne déjà. En 1982, l'Angleterre avait battu l'Allemagne de l'Ouest en finale.

Il ne manquait plus que l'annonce, elle est (enfin) arrivée. Le Paris Saint-Germain a officialisé mercredi après-midi la nomination de Luis Enrique sur son banc de touche, quelques heures après avoir acté le départ de Christophe Galtier. Le technicien espagnol, notamment passé par le FC Barcelone et la Roja, s'est engagé pour deux saisons. Une nouvelle ère, encore une, s'ouvre sous QSI.

Il aura donc fallu attendre le 5 juillet, soit cinq jours avant la reprise de l'entraînement, pour que le Paris Saint-Germain règle enfin la question de son entraîneur. C'est toujours mieux que l'année dernière, où Christophe Galtier avait été présenté au lendemain de la reprise. Mais c'est donc ce mercredi après-midi que Luis Enrique a officiellement remplacé celui qui n'aura tenu qu'un an sur le banc parisien.

La patience a été de mise jusqu'au bout. Le technicien espagnol a en effet été annoncé et présenté lors d'une conférence de presse retardée de... trois heures. Il s'est engagé pour deux saisons, dans un club qui entame une énième reconstruction sous l'ère QSI, après avoir décroché, tout de même, le onzième titre de champion de France de son histoire lors du précédent exercice.

Le sélectionneur des Bleues a mis fin au suspense en dévoilant le nom des 23 joueuses qui défendront les couleurs de la France au Mondial :

Gardiennes : Solène Durand, Pauline Peyraud-Magnin, Constance Picaud.

Défenseures : Selma Bacha, Estelle Cascarino, Elisa De Almeida, Sakina Karchaoui, Maëlle Lakrar, Eve Périsset, Wendie Renard.

Milieux : Kenza Dali, Laurina Fazer, Grace Geyoro, Amandine Henry, Léa Le Garrec, Amel Majri, Sandie Toletti.

Attaquantes : Viviane Asseyi, Vicki Becho, Kadidiatou Diani, Naomie Feller, Eugénie Le Sommer, Clara Matéo.